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Damas-SANA / L’Assemblée du peuple a tenu aujourd’hui sa 9e séance de la 10e session ordinaire de la 2e législature sous présidence de Hammouda Sabbagh, président de l’Assemblée, lors de laquelle le vice-président du Conseil des Ministres, ministre des AE et des Expatriés, Walid Mouallem, a donné un aperçu exhaustif sur les derniers développements sur la double scène arabe et internationale.
Au début de la séance, Sabbagh a prononcé une allocution, dans laquelle il a mis en exergue les sacrifices consentis par la garnison du Parlement dont le souvenir de leur martyre coïncide aujourd’hui, soulignant que le 29 mai 1945 est un grand événement symbolique dans la culture de lutte du peuple syrien.
Au début de son allocution devant l’Assemblée, Mouallem a mis l’accent sur les significations sublimes du souvenir du martyre de la garnison du Parlement, disant : « Le peuple qui commémore le souvenir de ses martyrs, est un peuple qui ne meurt point ».
Mouallem a fait allusion aux développements de la guerre terroriste visant la Syrie depuis le début de la conspiration en 2011 et au rôle que jouent certains pays impliqués dans cette guerre, notamment la Turquie qui était un partenaire dans cette conspiration dès son début en entraînant et en armant les groupes terroristes, aux côtés des Etats-Unis qui étaient intervenus dans la zone de Jazira et qui avaient armé et soutenu la milice des FDS ».
Il a évoqué les mesures économiques coercitives et unilatérales imposées au peuple syrien par Washington, les pays de l’Union européenne et certains pays arabes.
Mouallem a affirmé que l’embargo imposé au peuple syrien est une forme du terrorisme, car il vise chaque individu du peuple syrien, les sociétés qui traitent avec la Syrie et le secteur privé qui soutient l’Etat syrien dans sa fermeté.
Mouallem a abordé la position des pays arabes qui ont beaucoup de pétrole et qui privent la Syrie d’obtenir un seul baril, car ils œuvrent pour exécuter les instructions américaines qu’ils n’ont pas l’audace de refuser.
« La Syrie triomphera grâce à la direction du président Bachar al-Assad et à l’intrépidité des forces armées syriennes qui mènent aujourd’hui les plus brutales batailles dans la banlieue nord de Hama et la banlieue sud d’Idleb en vue de libérer tout pouce de notre territoire de ce terrorisme et de la présence étrangère », a-t-il fait noter.
Mouallem a ajouté que l’Occident veut que cette région, riche du pétrole et des richesses naturelles, soit un grand marché de consommation des produits occidentaux et que l’entité d’occupation israélienne domine la région.
« L’Occident veut la poursuite de la guerre contre la Syrie, de l’embargo imposé à elle, de l’interdiction aux pays qui ont envie de prendre part à la reconstruction de le faire, de la présence des forces américaines dans la zone de Jazira et du soutien à la milice des FDS », a-t-il fait noter.
Et Mouallem de conclure : « La guerre n’a pas encore pris fin, mais la situation est mieux bien que nous ne soyons pas encore réalisés la victoire définitive ».
A.Ch.
