Le président al-Assad tient une réunion avec le nouveau cabinet après sa prestation du serment constitutionnel

Damas-SANA / Devant le président Bachar al-Assad, le nouveau cabinet, présidé par Hussein Arnous, a prêté aujourd’hui le serment constitutionnel.

Président ensuite une réunion avec le nouveau cabinet, le président al-Assad a affirmé que le point le plus important est de définir en tant que gouvernement les défis dont on fait l’objet et quel est le défi crucial et celui secondaire, disant : « Il ne faut pas s’occuper des défis secondaires et ignorer les défis cruciaux. Il faut savoir quels sont les défis que nous sommes en mesure de résoudre dans la situation actuelle et ceux qui sont inaccessibles dans nos capacités actuelles ».

Et le président al-Assad de poursuivre : « Voir tous ces détails d’une manière systématique, nous rend susceptibles de traiter chaque cas à part, non pas de traiter tous les éléments ensembles, et par conséquent rien faire. Si nous parvenons à cette vision, nous pourrions les transmettre aux citoyens d’une manière claire pour que la vision globale de la société en Syrie soit claire ».

Le président al-Assad a fait savoir que « les orientations générales pour notre action durant ces circonstances ou les principes généraux du travail, ainsi que la difficulté et la complexité de la situation, ne nous permettent point d’œuvrer pour faire revenir la situation comme elle l’était avant la guerre, mais il faut définir les points faibles et les résoudre par le biais de la réforme du gouvernement ou de la réforme des institutions de l’Etat, chose que nous avons commencée durant la guerre. La priorité avant a été accordée à la stabilisation du pays, mais actuellement, la priorité est la production et les offres d’emploi ».

Le président al-Assad a souligné qu’il est impossible de faire participer le citoyen à avancer des idées sans le principe de la « transparence ».

Le président al-Assad a également insisté sur l’importance de passer graduellement de la centralisation à la décentralisation qui réalise le développement équilibré entre les régions les plus riches et celles les plus pauvres, ainsi qu’entre la banlieue et la ville, assurant qu’il faut y faire participer les Conseils locaux qui sont les plus en mesure de déterminer les intérêts locaux et avancer des solutions.

Le président Assad a affirmé qu’il faut accorder la priorité aux zones rurales dans la reconstruction des régions détruites par le terrorisme.

« Les défis sont nombreux, mais la priorité évidement est accordée au défi des conditions de vie. Le pouvoir exécutif au gouvernement ou au Conseil des Ministres s’appuie sur des politiques qui génèrent des stratégies constituant un plan, exécuté pour des années », a-t-il dit, faisant noter que les politiques du pouvoir exécutif en Syrie sont constantes depuis des décennies, telles que la politique de subvention du citoyen et des récoltes stratégiques et la politique de la préservation du secteur public.

Le président al-Assad a souligné la nécessité de revoir les plans d’action résultant de ces politiques et qui incluent beaucoup de lacunes.

Le président al-Assad a abordé la loi d’investissement qui avait été promulguée il y a quelques mois et qui avait acquis un intérêt de la part des investisseurs, insistant sur l’importance des instructions exécutives qui seront adoptées en vue de surmonter les obstacles entravant l’investissement en Syrie.

Et le président al-Assad d’ajouter : « Pour relancer l’investissement, il faut accélérer la mise au point des services électroniques relatifs au climat de l’investissement ».

Le président al-Assad a évoqué la loi de mir-cofinancement promulguée avant la loi d’investissement, indiquant qu’une partie importante de l’investissement avait été couverte et que le levier de l’économie partout dans le monde est les micros et les moyens investissements.

Faisant allusion à la corruption, le président al-Assad a donné l’exemple de l’impôt, vu que la réforme économique s’appuie sur la réforme financière qui est irréalisable sans la réforme fiscale, insistant sur l’importance de lutter contre l’évasion fiscale, qui constitue une lacune tellement grave dans l’économie syrienne.

Le président al-Assad a également évoqué la corruption relative à la subvention des citoyens en matières de premières nécessités au profit de certains corrompus en Syrie, assurant que l’organisation de la subvention ne dépend point de l’annulation de la subvention, vu que le citoyen fait partie de la politique syrienne qui ne changera pas.

Le président al-Assad a abordé la réforme administrative par le biais de l’amélioration des mécanismes de travail de l’Etat.

Le président al-Assad a fait savoir que le secteur de l’énergie alternative acquiert une importance accrue en Syrie sans ignorer l’importance du pétrole, soulignant l’examen à l’Assemblée du peuple de l’élaboration d’une loi sur les énergies renouvelables, laquelle se concentre principalement sur le financement.

« L’information doit s’occuper de la lutte contre les concepts étranges de la société syrienne, à l’ombre de l’offensive mondiale visant les concepts nationaux de tous les pays sans discernement, dans le but d’annuler l’appartenance de l’Etre humain à sa patrie et de le transformer en une personne guidée uniquement par ses instincts et ses intérêts », a-t-il fait noter.

Le président al-Assad a ajouté que l’information doit faire lien entre le citoyen et le responsable et qu’elle doit avancer des solutions pour avoir une place entre les citoyens.

A.Ch.

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